Entomatés
Toutes ces tomates vont nous faire perdre la raison. On va finir par s’entomater à force, devenir rouge et charnu comme cette belle merveille des marchés, ou bien timide mais affirmé comme cette « papi » rescapées des coupes sombres de l’index officiel des variétés légumières (kokopelli, sauve-nous). Et je ne parle pas des cornues des Andes (vraiment?) et des carotina, d’un orangé délicat et soyeux.
En tout cas, Benoit et Carole ont fièrement assuré la distribution de mercredi dernier. On a tenu bon les comptes avec eux, et le compteur s’est même affolé comme le thermomètre, et il a affiché 14 kg à la balance! Un record mondial! Mais où sont les médailles d’or !
Sylvain, notre modeste et génial maraîcher, nous avait aussi amené (outre des palanquées de tomates en tout genre) :
- des courgettes grosses comme des gourdins
- du chou rave
- des échalotes
- de la salade (Carmen, quand même!)
- des concombres
- et aussi du basilic frais, comme un peu de bonne humeur au fond de nos paniers !
Il y a même eu du rab’ (le panier de Josiane, préparé par erreur) que j’ai ramené à mon travail, en libre-service. Tout est parti aussi vite que des croissants un matin d’hiver !